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Pegasus Bridge Memorial_Opération Overlord

Opération Overlord : Juno, Gold et Sword Beach

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Au Lycée – Programme Anglais pour le BAC :

  • Anglais 1re/Terminale Axe 8 : Territoire et mémoire
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Cet article est de niveau B1+/B2 et convient aux élèves de Seconde, Première et Terminale.

Vous pouvez télécharger gratuitement une version abrégée de l’article, accompagnée d’un exercice de compréhension écrite et de questions.

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Le rôle décisif des forces canadiennes et britanniques

Le 6 juin 1944, connu sous le nom de « Jour J », marqua le début de l’opération Overlord, la plus grande opération amphibie de l’histoire. L’objectif : libérer l’Europe occidentale de l’occupation nazie.

Les Alliés confièrent principalement trois des cinq plages désignées pour l’assaut — Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach — aux forces britanniques et canadiennes.

Gold Beach : La percée britannique

Gold Beach, située entre La Rivière et Longues-sur-Mer, fut attaquée par la 50e division d’infanterie de Northumbrie britannique. Celle-ci était appuyée par des véhicules blindés spécialisés, comme les célèbres « Hobart’s Funnies ».

L’objectif principal était non seulement de sécuriser la plage, mais aussi de s’emparer de la ville stratégique de Bayeux et de rejoindre les forces américaines débarquant à Omaha Beach.

Les Britanniques se heurtaient à de puissantes batteries d’artillerie et à des fortifications en béton. Cependant, leur assaut fut méthodique et soutenu par un bombardement naval efficace. Par conséquent, à la fin de la journée, Gold Beach était en grande partie sécurisée.

Grâce à leur progression, l’avancée des troupes britanniques coupa la ligne de communication allemande entre Bayeux et la côte. Ce fut ainsi un succès stratégique majeur, qui, par conséquent, facilita considérablement l’avancée alliée dans les jours suivants.

Juno Beach : Le courage canadien

Juno Beach : Quant à Juno Beach, située entre Courseulles-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer, elle était affectée à la 3ᵉ Division d’infanterie canadienne, commandée par le major-général Rod Keller.

Les Canadiens rencontrèrent tout d’abord une résistance acharnée face à des défenses allemandes solidement préparées, incluant des champs de mines, des obstacles antichars et des bunkers habilement positionnés.

De plus, à marée haute, les troupes furent contraintes de débarquer sur une étroite bande de sable, exposées au feu nourri des mitrailleuses et de l’artillerie ennemies, rendant l’assaut encore plus périlleux.

Malgré ces conditions difficiles, les Canadiens réussirent néanmoins à percer les lignes allemandes plus rapidement que sur les autres plages. En effet, ils furent même les premiers, ce jour-là, à atteindre puis à dépasser leurs objectifs initiaux. Grâce à cette avancée rapide, ils progressèrent de plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres.

Les forces canadiennes enregistrèrent près de 1 000 pertes à Juno Beach pour la seule journée du 6 juin, rendant la bataille particulièrement coûteuse.

Le courage dont firent preuve les Canadiens ce jour-là forgea une part importante de leur identité nationale contemporaine. De plus, il consolida leur rôle décisif dans la libération de l’Europe.

Sword Beach : La route de Caen

Sword Beach, la plus orientale des plages du débarquement, s’étendait de Ouistreham à Lion-sur-Mer. Elle était attribuée à la 3e division d’infanterie britannique du major-général Tom Rennie. Leur mission était ambitieuse : débarquer et progresser rapidement vers Caen, ville clé pour la suite de l’offensive. Il leur fallait également sécuriser les ponts sur l’Orne et le canal de Caen.

Les premières vagues britanniques rencontrèrent une vive résistance, notamment de la part des unités blindées de la 21e division Panzer allemande. Néanmoins, grâce à une planification rigoureuse et au soutien des chars et de l’artillerie, ils parvinrent à établir une solide tête de pont.

Cependant, l’objectif principal, la prise de Caen, s’avéra plus difficile que prévu. La ville ne tomba finalement qu’en juillet 1944, après de violents combats.

Pegasus Bridge : un coup de maître aéroporté

L’une des actions les plus audacieuses de l’opération Overlord fut l’opération aéroportée britannique visant à capturer deux ponts vitaux : Pegasus Bridge, sur le canal de Caen, et le pont de Ranville, sur l’Orne.

Ainsi, dans la nuit du 5 au 6 juin, les troupes de la 6e division aéroportée britannique, commandées par le major John Howard, atterrirent avec une précision remarquable à bord de planeurs Horsa, et ce, à seulement quelques mètres des ponts.

En moins de dix minutes, les soldats avaient ainsi sécurisé Pegasus Bridge et le pont de Ranville, bloquant par la même occasion toute contre-offensive allemande qui aurait pu compromettre l’avancée alliée sur Sword Beach.

Cet exploit, adapté plus tard au cinéma sous le titre « Le Jour le plus long », permit aux troupes débarquées de maintenir une précieuse voie d’accès vers l’intérieur des terres tout en bloquant les renforts ennemis. Leur action sauva sans aucun doute des milliers de vies et sécurisa la fragile tête de pont britannique.

Le port artificiel d’Arromanches : une prouesse logistique

L’un des principaux défis des Alliés après le débarquement fut de maintenir un flux constant d’hommes, de véhicules et de ravitaillement. Pour y parvenir, ils mirent donc en œuvre une solution innovante : la construction de ports artificiels appelés « ports Mulberry ». « ports Mulberry ».

Ainsi, à Arromanches-les-Bains, un petit village situé près de Gold Beach, l’un de ces ports fut construit en un temps record, en seulement quelques jours.

Concrètement, d’immenses caissons de béton, appelés « Phoenix », furent coulés afin de créer un port artificiel, protégé par des brise-lames flottants. Dès la mi-juin, le port était pleinement opérationnel, permettant ainsi le débarquement de milliers de tonnes de ravitaillement essentiel au succès de l’offensive alliée.

Sans cette infrastructure, le succès de l’opération Overlord et la progression rapide vers Paris auraient été sérieusement compromis.

En effet, grâce aux ports Mulberry d’Arromanches, les Alliés ont pu débarquer plus de 9 000 tonnes de ravitaillement par jour, rendant possible la poursuite de la libération de la France.

Conclusion

Les débarquements sur Juno, Gold et Sword Beach ont constitué un exploit militaire et humain exceptionnel, illustrant le courage et la détermination des forces canadiennes et britanniques.

En effet, la prise rapide du pont Pegasus, la construction du port artificiel d’Arromanches et la percée réussie sur les plages ont été autant de facteurs décisifs qui ont largement contribué au succès de l’opération Overlord et, plus largement encore, à la libération de l’Europe.

Aujourd’hui encore, les plages de Normandie témoignent de ce moment historique où le destin du monde a basculé.

Juno Beach Croix de Lorraine_FFI_Normandie
Juno Beach Croix de Lorraine_FFI_Normandie

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